Principe général :
Exploiter les possibilités d’expansion, de combinaisons et de transformations qu’offrent les variations sur un même thème, sujet ou forme.
contrainte initiale choisie pour la Série 10 :
(Pour exemple)
↑ →
A la verticale (1) + A l' horizontale (1).
N.B.
Presque aucune de mes séries ne se fait sans que j'aie recours à telle ou telle contrainte, ne serait ce qu' à titre symbolique et sans que ladite contrainte ne me contraigne en quoi que ce soit. Dans mon travail, c'est au contraire une promesse et une des conditions de la découverte.
lundi 12 avril 2010
texte de présentation des séries
« C'est un jour comme celui-ci, un peu plus tard, un peu plus tôt, que tout recommence, que tout commence, que tout continue. »
Perec, G., Un homme qui dort.
Depuis que mon moyen d'expression principal est le dessin, la question de la durée est devenue centrale dans l'évolution et la conception de mon travail.
Le dessin, point commun entre toutes les formes d'expressions, renvoie à la forme mentale non figée, car la ligne est mouvement à la fois mental et physique. Ce qui fait du dessin le moyen d'expression le plus immédiat, le plus élémentaire qui soit, et ainsi le garant de la vie renouvelée. Avec lui, la matière, les catégories mentales sont soumises à cette liberté paradoxale de toujours s'inventer un avenir en un présent conservé. Le trait du crayon tremble, s'égare, se reprend parce qu' il ne sait pas tout à fait où il va.
De fait, je m'appuie pleinement sur le potentiel signifiant de mon médium en explorant les possibilités d'expansion, de combinaisons et de transformation qu'offrent les variations sur un même thème, sujet ou forme.
Les répétitions qu'offrent ces multiples variations me donnent l'impression d'un temps récurrent sans cesse au présent et même à l'instant. La chance dans cette exploration méthodique ce n'est pas de refaire, mais de faire à nouveau, de faire du nouveau.
Les formes aussi présentes soient elles, ne cessent de m'inciter à les passer, à les oublier pour tout attendre des formes nouvelles qu'elles contiennent et qui, à leur tour, engendreront une ligne inconnue.
Il n'y a pas de fin, pas de début. Il y a le sentiment d'aller et venir, d'être toujours en route.
Perec, G., Un homme qui dort.
Depuis que mon moyen d'expression principal est le dessin, la question de la durée est devenue centrale dans l'évolution et la conception de mon travail.
Le dessin, point commun entre toutes les formes d'expressions, renvoie à la forme mentale non figée, car la ligne est mouvement à la fois mental et physique. Ce qui fait du dessin le moyen d'expression le plus immédiat, le plus élémentaire qui soit, et ainsi le garant de la vie renouvelée. Avec lui, la matière, les catégories mentales sont soumises à cette liberté paradoxale de toujours s'inventer un avenir en un présent conservé. Le trait du crayon tremble, s'égare, se reprend parce qu' il ne sait pas tout à fait où il va.
De fait, je m'appuie pleinement sur le potentiel signifiant de mon médium en explorant les possibilités d'expansion, de combinaisons et de transformation qu'offrent les variations sur un même thème, sujet ou forme.
Les répétitions qu'offrent ces multiples variations me donnent l'impression d'un temps récurrent sans cesse au présent et même à l'instant. La chance dans cette exploration méthodique ce n'est pas de refaire, mais de faire à nouveau, de faire du nouveau.
Les formes aussi présentes soient elles, ne cessent de m'inciter à les passer, à les oublier pour tout attendre des formes nouvelles qu'elles contiennent et qui, à leur tour, engendreront une ligne inconnue.
Il n'y a pas de fin, pas de début. Il y a le sentiment d'aller et venir, d'être toujours en route.
Inscription à :
Articles (Atom)